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LE FIL DE SENLIS
22 juillet 2013

L'EQUATION IMPOSSIBLE

Les instances dirigeantes de l’UMP isarienne doivent le faire exprès !
En 2008 nous avions eu le droit au ticket perdant Patria/Bascher.
En 2014, l’UMP nous ressort un duo choc Simon/Bascher.
Monsieur loyal et  bozo le clown. Sauf que  ce cirque là n'est pas très drôle.

C’est incroyable quand même, à croire que les victoires trop faciles n’ont pas assez de saveur.
Ils oublient surtout que  la défaite laisse toujours un gout amer.

A peine investi, Jérome Bascher appelle au rassemblement et cherche une alliance auprès de Pascale Loiseleur.
C’est bizarre quand même comme approche. Le rassemblement et l’union doit se faire auprès des électeurs  et non auprès d’un concurrent alors que la course n’a pas commencé.

Il a peur de ne pas y arriver tout seul?
Cela donne une impression de faiblesse et de manque de confiance.

L’attelage à fière allure !  : Un député suppléant avec un élu supplétif.

Ah ça, ils ne font pas faire de l’ombre au député sortant.
On se demande bien ce que vient faire JM Simon dans cette galère, certainement le plus habitué des situations tordues, des  ambiances d’insurrections et des coups d’état,  des dictatures, des petits arrangements et renoncements au nom de la raison d’état.
Le voilà maintenant chargé de négocier  avec l‘équipe sortante une improbable alliance. Autant aller  prêcher les bienfaits de la démocratie à quelques anciens rois d’Afrique.

Quoiqu’il en soit il va falloir résoudre une équation bien délicate.
Comment faire une alliance avec Pascale Loiseleur ancienne colistière de Christian Patria et de Jérome Bascher, maire autoproclamé sans étiquette qui « gère » la ville avec quelques bobos mais pas sans bobos et dont les membres de l’UMP de son équipe lui ont tourné le dos il y a quelques mois.
Comment peut-elle s’allier avec l’UMP alors qu’elle explique depuis 3 ans que la force de son équipe et sa capacité de rassemblement vient justement de son indépendance.
 
Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.
Comment élire et faire confiance à des candidats, alors que la  campagne n’a pas commencé, qui sont ainsi prêts à tous les compromis juste pour la conquête du pouvoir.
 
Un peu d’amour propre, de conviction, et du panache. C’est peut-être en fait la solution…
Du coté de l'UMP La machine à perdre de la droite la plus bête de Senlis vient de s’ébranler, rien ne pourra l'arrêter.

lfds


 

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