Leçon de natation en eau trouble
Il ne faut pas jeter le nageur avec l’eau de piscine, telle pourrait être la morale de cette mauvaise histoire qui en dit très long sur la manière dont nos élus gèrent le sport à Senlis.
Tout d’abord on se demande bien à quoi sert David Smith. Les mauvaises langues répondront à rien, même s’ils ne sont pas si mauvaise langue que ça, puisque la plus value et l’action de David Smith est proche de zéro. La preuve, le dossier du Water Polo n’a même pas été géré par lui, et encore plus récemment le club d’escrime a du annuler sa compétition. C’est simple, Il est hors jeu et il n’a même pas la pudeur et la décence de démissionner.
Revenons sur le Water Polo : Tout ça pour ça.
Deux mois de retard pour le club pour toucher ce que la mairie s’était engagée à verser, à savoir le reliquat de la subvention. N’y a-t-il pas une forme de mesquinerie à faire passer pour un cadeau, les 25000 Euros qui étaient dus, votés et approuvés ? Bientôt il va falloir que le club s’excuse devant la municipalité de passer en élite parce que ça leur coute de l’argent.
En revanche, le club et les joueurs sont restés dans le doute et dans l’attente pendant de longues semaines ce qui n’était franchement pas un gage de sérénité et de stabilité pour préparer correctement une saison.
Et que penser également de l’effet pervers de cet audit qui aurait pu laisser penser aux éventuels sponsors que des malversations étaient possibles au moment ou les dirigeants cherchaient des aides extérieures.
On voit bien que les élus en charge de ces dossiers sont totalement à coté de la plaque et que « gérer en bon père de famille » ne veut pas forcément dire que l’on gère une ville comme l’argent de poche de ses enfants.
En attendant, quand il s’agit de remplir largement le compte en banque de l’Office du tourisme ((180.000€), les élus n’ont ni les mêmes scrupules ni les mêmes réticences alors que cette association ne publie même pas ses comptes au Journal officiel (contrairement au cercle des nageurs) alors que la loi l’y oblige. Bel exemple d’une décision obscure et opaque d’une municipalité qui se dit transparente. L’office du tourisme n’a pas attendu le résultat d’un audit pour percevoir sa subvention.
Deux poids, deux mesures.
Quant à la nouvelle piscine autant l’oublier, le projet est remis à plus tard sine die.
Pas un mot sur le maintien ou l’augmentation de la subvention l’an prochain, tandis que dans le même temps entre "les subventions" pour acheter le silence des forains et fu propriétaire de la grande roue à 13.000 €, les glaçons de Noël à 7000€, la subvention à la société de com pour le projet de biomimétisme à 10.000€, les subventions au « fond d’appui pour le maintien et le développement des animations des fêtes de patronages" pour les lézards d’été pour 15.000€, les prochaines subventions pour le week-end de danse, les centaines de fascicules inutiles sur les animations cul-cul-turelles de Marie Christine Robert, jetés à la poubelle, et le rééditions des horaires de tus, Pascale Loiseleur et son équipe font payer au senlisiens le prix fort de leurs bévues.
Finalement s’il faut rendre à César ce qui lui appartient, au moins David Smith aura été visionnaire une fois dans sa vie lorsqu’il avait déclaré que la Muncipalité apporterait son soutien moral au waterpolo, il ne s'était pas trompé, au moins ça ne mange pas de pain et il ne s'était pas trop mouillé
lfds