L'HOMMAGE DE L'ELEVE AU MAITRE

Toujours  à la pointe de l'actualité, notre envoyé spécial nous a communiqué une retranscription de l'hommage rendu à Eric WOerth par son suppléant Jean-Marc Simon.

Bon, d'accord il était un peu loin, l'émotion,  sans doute, lui a un peu troublé sa compréhension mais les grandes lignes y sont :

 "Cher Eric,

Je tenais à te féliciter pour  ton élection pour la troisième fois en tant que Député de la 4ème circonscription de l’Oise.

Quelle belle victoire!  Une victoire que tu peux savourer après les épreuves que tu as subies depuis de si longs mois.Il y a encore 18 mois, tu devais être nommé 1er Ministre avant qu’un complot ourdit par une escouade de jaloux et d’envieux ne te fit tomber dans une embuscade. Toi qui as tant donné pour ton parti, il fallait pourtant bien que l’on donne aussi en retour à  l’UMP.  

Puis ce fut l’escalade dans la violence judiciaire. Deux mises en examen puis la Haute Cour de Justice de la République qui doit statuer sur les poursuites à ton encontre dans le cadre de la vente de l’Hippodrome de Compiègne.  

Mais pourtant quel péché as-tu commis, toi qui voulais uniquement rendre service en aidant tes amis à se délester de quelques euros ou de quelques arpents de terre sans valeur comme le prouve le prix de vente de cet hippodrome et de son  golf. La générosité est bien mal récompensée. Quelques temps auparavant ton fidèle sherpa, Christian Patria,  celui que tu nommes si affectueusement ton écuyer, avait été bien mal récompensé de sa servilité en  trébuchant  pour la deuxième et dernière fois sur la marche qui devait le monter à la Mairie de Senlis, ce qui t’aurait assuré un règne tranquille, sans concurrence et sans partage dans ta circonscription.  Ton choix avait été pourtant judicieux .Te voilà maintenant en compagnie d’une bande de boys scouts échappés d’un couvent, donneurs de leçons, adeptes des sermons moralisateurs qui vivent dans un monde de "Conte de fées",  adeptes de la pensée positive  d’une époque ou « si  toutes les gentilles personnes pouvaient se donner la main il n’y aurait plus de misère dans le monde ».  Il faudra encore que tu patientes pour que ton désir de pouvoir absolu  sur ton fief ne devienne réalité.

Est-ce parce que tu voyais en moi le spécialiste des républiques bananières ou  en raison de mon expérience à  côtoyer les dictateurs que tu m’as choisi pour être ton suppléant et peut-être un jour te remplacer comme Christian l’a si bien fait pendant que tu t’acharnais à rendre  le peuple de France plus heureux et celui de L’UMP plus riche.  

Je ne peux  que louer  ton sens politique et ta perception fine des besoins de nos administrés. Ils coulent dans tes veines le sang de la réalité  du terrain, celui qui t’a inspiré la candidature de Christian Patria, homme de la terre, celui qui n’hésite pas à marcher dans la boue de ses centaines d’hectares de terres agricoles engraissées aux aides de l’Europe, cet homme qui aime tant méditer derrière les lourdes portes de sa propriété senlisienne comme pour  protéger sa sensibilité à fleur de peau des affronts de la vie des gens normaux.  

Est-ce grâce à ce sens politique que tu n’a eu de  cesse de ramener vers toi les brebis égarées, les dissidents  que d’aucun trouve encore galeuses  et qui s’étaient égarées sur les chemins de l’ambition de JC Canter. Je ne peux encore que louer ta simplicité et ton aisance à t’abaisser ainsi au niveau des gens simples, toi qui vis aux côtés des puissants de ce pays.

Mon cher Eric, je te remercie encore pour la confiance que tu m’as accordée en devenant ton suppléant et pour ton acuité à voir en moi l’homme du progrès, l’homme du changement, l’homme de l’avenir et j’essayerai modestement de marcher dans tes pas  après avoir vécu sous  les ors de la république à l’ombre des puissants des républiques démocratiques d’Afrique.  Tu as vu en moi le prochain roi de Senlis, parce je suis né à Senlis. Qui  pourra donc ainsi contrarier ce dessein, car comme aux temps bénis des monarques démocrates que je viens de quitter non sans une certaine tristesse, je tirerai de cette naissance et de ce droit salique républicain la seule et unique légitimité à devenir ton fidèle allié.

Parce tu  sais rester sourd aux mauvais conseilleurs, malgré  la chute continuelle du nombre de tes électeurs tu  sais poursuivre ta route sur le chemin de l’obstination.  L’enfer est pavé de bonnes intentions même si à Senlis, l’enfer ce sont les pavés.

Je serai toujours à tes côtés et si tu n’arrivais pas à faire entendre raison au juge qui te harcèle, tu pourras toujours  compter sur moi pour que tu trouves asile politique ou économique dans une de ces si charmantes démocraties qui sont si chères à mon cœur.

Mon cher Eric, je te souhaite encore une  longue vie de député . L’avenir nous appartient, la ville nous appartient et nous ne laisserons à personne la possibilité de nous confisquer ce qui est nous revient de droit.

Gloire à ton règne."

discours presque réel de JM Simon le 17 juin 2012 à la permanence de L'UMP

Comments

[LE COYOTE]

Très bien écrit... Et si vrai dans le fond !